Musique réunionnaise

La musique réunionnaise, bien qu’aujourd’hui influencée par divers styles, se caractérise par deux genres principaux : le séga et le maloya.

Le séga, né à La Réunion est le nom à la fois de ce style musical mais aussi de la danse qui l’accompagne. C’était la danse des travailleurs noirs pour faire la fête.

Extrait avec Michel Admette, notre prince du séga :

Le maloya, sorte de blues créole, était la danse et le chant des esclaves pour exprimer leur mal-être et souffrance. Raison pour laquelle même s’il n’a jamais été interdit, il n’était pas vu d’un très bon œil. En 1950, le parti communiste réunionnais se l’approprie,  le maloya est alors prohibé et boudé par une grande partie de la population. Ce n’est qu’en 1981, avec l’arrivée au pouvoir de la gauche que le maloya sera diffusé sur les ondes. Le maloya obtient une reconnaissance internationale le 1er octobre 2009 de par son classement au Patrimoine culturel et immatériel de l’humanité de l’UNESCO.

Firmin Viry, Danyel Waro, Gramoun Lélé, Lo Rwa Kaf comptent parmi les principaux représentants de ce genre musical, la liste n’étant pas exhaustive.

Aperçu:

Présentation de quelques instruments de la musique réunionnaise :

  • le kayamb : fabriqué à partir de tiges de fleur de canne dans lesquelles sont introduites diverses sortes de graines. Le son est obtenu en secouant l’instrument.

  • le pikèr : bout de bambou sur lequel on tape à l’aide de 2 baguettes

  • IMG_2405le roulèr : gros tambour sur lequel le musicien s’assoit et frappe avec les deux mains.

 

Quelques explications :

  • le sati : le musicien tape sur de la tôle avec deux baguettes.

Et pour danser tout ça, ne pas oublier de revêtir son indispensable robe maloya 😉

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